Portrait officiel

pour moi : pas juste derrière la fenètre ouverte complètement. un battant fermé aurait été préférable, avec ses montants dorés. on voit trop la réflexion de la lumière sur le visage ou flash diffusé ? ., car il était en contre-jour, mais ce n'est pas assez discret. le "sujet" est trop centré. sur le bureau, pas assez de préparation, et un peu de désordre.
cette pose se veut virile et décidée....... certes, moins académique que les portraits des présidents, les main sont coupées. les deux drapeaux La France et l'Europe installent bien le sujet, mais ne sont pas très bien placés.
Quand je serai sollicitée pour faire un portrait , je choisirai un endroit de la pièce sans fenètre, le sujet debout derrière son bureau, les mains en appui sur le bureau, le visage plus détendu . voilà mon avis. j'ai hâte de lire les avis de tous.

Les mains ne sont pas coupées dans la version originale.



Le bazar sur le bureau n'en est pas un, en réalité tous les objets ont été choisis pour leur symbolique:
- le bureau de l'Elysée: le président travaille
- les 2 téléphones portables: modernité
- l'encrier avec le coq est symboliquement très clair
- les 3 livres: les Mémoires de guerre du général de Gaulle, ouvert, Le Rouge et le Noir, de Stendhal, et Les Nourritures terrestres, de Gide, fermés: le président s'inscrit dans l'histoire et la littérature
- l'horloge: le président se veut le maître du temps politique
- la fenêtre ouverte : le souci d'ouverture
- la symétrie des deux drapeaux: engagement pour son pays et pour l' Europe
Rien n'a été laissé au hasard comme dans toutes les photos de président qui sont toujours très pensées.

Sur le plan strictement photographique on peut noter un éclairage simple légèrement décalé vers la droite du sujet qui produit un semblant d'effet papillon et souligne d'une ombre le maxillaire gauche pour donner un air volontaire. Le choix de la pose frontale donne une petite impression de "rentre dedans".
Les fesses et les mains sur le bord du bureau suggèrent une certaine décontraction.
Les grincheux pourront souligner que les montants de la fenêtre ne sont pas parfaitement verticaux, que les pointes des drapeaux sont coupées.

Comment j'aurais fait la photo ? Je n'en sais rien car dans ces circonstances c'est le rapport de force qui s'établit entre le photographe et le président qui donne le style. Visiblement dans ce cas c'est le sujet qui a construit sa photo.